Une guerre inexplicable et absurde

Premier extrait : page 60 ➜ 62. : Scène 17 , Orphelinat de Kfar Rayat.

 

Dans ce premier extrait , nous pouvons voir que celui-ci se déroule à l'orphelinat de Kfar Rayat , où Nawal et Sawda se sont rendu et rencontre un médecin. 

Ce médecin explique qu'il ne sait pas pourquoi il y a la guerre , on le comprend avec ces paroles : "Personne ne comprend , les frères tirent sur leurs frères et les père tirent sur leurs père. Une guerre , mais quelle guerre ?" mais aussi avec la citation suivante : "On ne sait plus qui tire sur qui , ni pourquoi. C'est la guerre." Ces deux citations nous font comprendre qu'il s'agit d'une guerre civile et en illustre le côté absurde de ces personnes qui se battent alors qu'ils font parti de la même patrie , du même pays et voir de la même famille. La guerre civile est également démontré dans la scène 23 , la vie est autour du couteau page 79➜80 , avec cette citation : "Ils nous disaient : "On est du même pays , du même sang , et on leur fracassé le crâne , puis on leur enlevé leur chaussure."". Malgré que se soit une guerre civile, le Liban est un pays multiconféssionnel et multicommunautaire dans lequel il existe des tensions , une des citations du médecin le demontre page 60 : " Un jour 500.000 réfugiés sont arrivés de l'autre côté de la frontière. Ils nous ont dit : " Ils nous ont chassés de nos terres , laissez nous vivre à vos côtés. Des gens d'ici ont dit oui , des gens d'ici ont dit non , des gens d'ici ont fuient.".

Une très grande violence

Second extrait : page 83 ➜ 92. : Scène 25 , Amitiés.

 

Dans ce second extrait , nous pouvoir voir beaucoup d'actes de barbarie , nottament à travers les paroles de Sawda : "Ils sont rentrés dans le camps. Couteaux , grenades , machettes , hâches , fusils , acide." Mais aussi par l'histoire qu'elle raconte , la violence d'un choix imposé à une mère qui doit choisir entre ses trois fils , lequel ne sera pas tué , à la page 85.

Dans cette scène , nous pouvoir apperçevoir le champs léxical du feu , qui fait un lien avec le titre de la pièce Incendies , et qui illustre la violence et dont Sawda nous fait part à la page 85 : "Tout brûlait autour , Nawal , tout brûlait, tout cramait ! Il y avait des vagues de sang qui coulaient des ruelles."

Le désir de vengeance de Sawda et l'esprit de paix de Nawal

Second extrait : page 83 ➜ 92. : Scène 25 , Amitiés.

 

Sawda , au tout début de cette scène , exprime un véritable désir de vengeance car elle a été témoin des evenements effroyable cités dans le paragraphe précedent et elle est encore sous le choc de cette violence qui l'a atteinte : "Je vais aller dans chaque maison." Mais aussi par cette citation qui fait allusion à la loi de Talion : "Œil pour œil , dents pour dents , ils n'arrêtent pas de le crier." Sawda tente de persuader Nawal de ses convictions.

Nawal en revanche , essaye de convaincre Sawda de ne pas commètre les mêmes érreurs que ceux dont elle souhaite se venger : "Oui c'est pareil , tu as raison Sawda mais réfléchis. [...] Réfléchis Sawda ! tu es la victime et tu vas aller tuer tous ceux qui sont sur ton chemin , alors tu seras le bourreau , puis après , à ton tour tu seras la victime ! Tu sais chanter Sawda , tu sais chanter !"

 

Il existe dans cette scène , une contradiction entre le désir de vengeance de Sawda et l'esprit de paix de Nawal.